« Bienvenue dans un monde tordu, un univers comme vous n’avez jamais vu auparavant et que vous n’auriez jamais pu imaginer. Regardez bien tout autour de vous. Goûtez à l’horreur pure et simple. Parce que vous n’en ressortirez pas en un seul morceau. C’est bien moi qui vous le dit. Bienvenue à l’hôtel des pires cauchemars. Y entrer est à vos risques et périls. »


L’homme à l’avant de l’autobus affiche un grand sourire tandis que nous arrivons à destination. Cet homme à l’apparence peu soignée et à l’odeur désagréable est notre guide pour notre traversée de l’horreur. Cette rue si calme et si déserte d’une petite banlieue de Los Angeles est illuminée de milles lampadaires. On y voit comme en plein jour. On est loin de s’imaginer les vingt autres passagers et moi que nous sommes déjà arrivés devant l’ « hôtel de l’horreur », comme on nous l’avait promis. Et surtout, on ne peut pas croire que ce soit dans une rue si … sympathique que se sont produit tous ses drames. Des murmures désapprobateurs fusent de toute part, mais notre guide continue à sourire. Il doit s’amuser à nous voir réagir de la sorte. Lui sait ce qui nous attend. Nous, non, même pas une infime partie. « Je n’ai même pas une petite sueur froide! C’est une arnaque! » cria un homme. Une femme approuva d’un signe de tête. Moi je fixe l’extérieur de l’autobus. Un magnifique hôtel trône en plein milieu de la route, parmi les maisons. Le spectacle est étrange. Je n’ose pas croire que je m’y rends pour une semaine.


Contrairement aux autres, je crois à tout ce qui s’est passé ici. Je connais toute l’histoire, ou presque. Je remercie ma curiosité de journaliste pour ça. Je sais qu’avant que cet hôtel soit construit, c’était une magnifique maison victorienne qui trônait là. Je sais aussi que de multiples meurtres s’y sont déroulés et que le surnaturel y est peut-être pour quelque chose. « Tout le monde descend. Et s’il y en a des mécontents, je vous rembourse la première nuit. Mais si les sueurs froides vous prennent, n’y comptez pas! » marmonna notre guide.

Je sortis de mes pensées et sortis de l’autobus. Je me sentis tiré par l’arrière. Notre guide me retient et me marmonne une phrase que je ne pourrai jamais oublier; « Les morts ne se montrent qu’à ceux qui croient vraiment. » et il me sourit avant de me laisser descendre. J’eus à ce moment-là un frisson dans le dos. L’aventure commençait.

* * *


Nous sommes en 2014. Cela fait quelques années déjà que Ben, Vivien et Violet, les derniers résidents, sont morts dans cette mystérieuse maison victorienne de Los Angeles. Depuis, elle a été racheté par un homme passionné de surnaturel. Au fil des années, il a fait la rencontre des fantômes au passé obscur qui hantent la bâtisse depuis des décennies. Cet homme, Richard Walker, a eu l’insolite idée de faire connaître cet endroit au public, mais de la plus étrange des façons. En effet, la capacité de la maison était assez restreinte, alors il la fit démolir pour en construire un hôtel. Les fantômes prisonniers restèrent, ne pouvant s’échapper. Et ils sont en colère. Leur nouvel environnement ne leur plait pas, mais cette frustration éveille la curiosité de bien d’autre; les vivants.

En effet, les gens sont invités à passer une nuit, voir des semaines dans l’hôtel de l’horreur pour avoir la chance de vivre des sensations fortes. On ne garantie pas que vous en sortirez vivant ni inchangé… parce que cette force sourde qui vit en ces endroits n’a pas dit son dernier mot. Et n’oubliez pas… Si vous mourrez en ces lieux, n’espérez aucune échappatoire!

Contexte entièrement rédigé par Breathing underwater., inspiré de la série American Horror Story créée par Ryan Murphy et Brad Falchuk
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